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Paroisses quatre évangélistes : saint Jean, saint Luc, saint Marc, saint Matthieu, villes et villages : Montceau-les-Mines, Ciry-le-Noble, Sanvignes, Perrecy-les-Forges, St Vallier, Blanzy, Les Bizots, Gourdon, Mary, Mont-Saint-Vincent, Saint-Romain-sous-Gourdon, Marigny, Saint-Romain-sous-Versigny

Paroisses du doyenné des quatre Évangélistes en pays montcellien

61/61 Homélies du temps pascal 2023-2025

Année A

Homélie 5e dimanche de Pâques  Année A  Dimanche 14 mai 2023

 

Notre monde n’est pas facile. En lisant cet évangile, chacun de nous peut penser à tous ceux et celles qui ont l'impression d'être les seuls croyants dans leur école, leur lieu de travail ou leur famille. Ils entendent autour d'eux des réflexions désagréables, des moqueries au sujet du Christ et de l'Église. Beaucoup sont baptisés et ont fait leur communion. Mais ils n'osent pas se montrer tels qu'ils sont. Dans ce monde souvent hostile ou indifférent, il faut beaucoup de courage pour oser affirmer sa foi. Quand on ne se sent pas soutenu, on finit par se décourager.

Mais l'évangile de ce dimanche nous annonce une bonne nouvelle : Nous avons un "Défenseur" : C'est Jésus lui-même. Nous le voyons déjà intervenir en faveur de ses disciples au moment de son arrestation : Il les protège, il se livre en demandant de les laisser partir. Ce soutien total du Christ vis-à-vis des siens, nous le retrouvons dans sa prière au soir du Jeudi Saint : "Je les ai gardés… je les ai protégés…" Et il continue d'intercéder pour eux auprès du Père ; saint Jean nous le rappelle dans sa première lettre : "Nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus Christ, le Juste." (1 Jn 2. 1)

Aujourd'hui, l'Évangile évoque le moment où Jésus passe de ce monde à son Père. Il sait que ses apôtres vont se sentir orphelins. Après ces années passées ensemble, ce sera très dur pour eux. Nous connaissons cela quand un parent ou un proche nous quitte. Mais Jésus vient les rassurer. Il leur annonce qu'ils ne seront pas seuls. Il les assure de sa présence permanente. Il leur promet "un autre défenseur" envoyé par le Père et à sa demande. C'est l'Esprit Saint, l'Esprit de Vérité. Saint Jean l'appelle "le Paraclet". Ce mot étranger à notre langage revient souvent dans la Bible. Dans l'Ancien Testament, il désigne le notable qui s'interpose dans les procès. Il pouvait casser une condamnation et faire libérer l'accusé sous sa responsabilité et au nom de sa propre réputation. Il intervient pour nous quand nous sommes accusés ou tournés en dérision au nom de l'Évangile. Pensons à Bernadette de Lourdes : C'était la plus ignorante de cette ville. Mais devant ses juges, elle a eu des réponses extraordinaires : "Je ne suis pas chargée de vous faire croire mais de vous dire…" À travers ce témoignage et bien d'autres, nous découvrons combien l'Esprit Saint est à l'œuvre. Il agit dans le cœur de tous ceux qui l'accueillent."

Voilà un appel pour chacun de nous : L'apôtre Pierre nous rappelle que nous devons toujours "être prêts à nous expliquer devant tous ceux qui nous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en nous". Et il ajoute que nous devons le faire "avec douceur et respect." Nous vivons dans un monde souvent étranger à l'Évangile. Bien souvent, nous nous sentons démunis et nous avons envie de baisser les bras. C'est dans ces moments-là qu'il nous faut faire appel à l'Esprit Saint. Il est toujours du côté de ceux qui sont attaqués ou tournés en dérision au nom de leur foi. Il intervient aussi quand nous sommes confrontés à nos propres faiblesses et à nos limites, quand nous hésitons à nous engager, quand nous disons : "Je ne suis pas capable." Et il nous dit : "Vas-y, je suis avec toi."

 Alors oui, n'hésitons pas à prier l'Esprit Saint et à faire appel à son action dans notre Église et dans notre vie personnelle. Il est trop souvent le grand oublié de notre prière. Et pourtant, il ne demande qu'à habiter en nous. Le pape Jean-Paul II disait que la prière est "dépossession de nous-mêmes". Ce n'est pas nous qui prions mais l'Esprit Saint en nous. Il s'agit donc de l'accueillir, de lui donner toute sa place et de le laisser prier en nous.

Depuis Pâques, nous sommes entrés dans le temps de l'Église. Nous sommes envoyés en mission pour témoigner de l'espérance qui nous anime. Dans le monde actuel, la foi n'est plus un héritage de famille. Beaucoup n'entendent plus parler de Jésus à la maison : il faut que d'autres s'en chargent. Cette mission n'est pas réservée à quelques-uns mais à tous, prêtres, diacres et laïcs, enfants, jeunes et adultes, malades et bien portants. Nous sommes tous appelés et envoyés. Et ce qui est extraordinaire, c'est que l'Esprit de Dieu nous a précédés dans le cœur de ceux que nous rencontrons.

Cette annonce du Royaume de Dieu doit être joyeuse. Il s'agit d'une bonne nouvelle : Dieu nous invite au "festin des noces". C'est une invitation au bonheur et il faut que cela se voie dans notre vie. Au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet océan d'amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Plus rien ne peut être comme avant. Comme il l'a fait pour Zachée, le Christ nous sollicite pour habiter chez nous. C'est pour répondre à son appel que nous nous rassemblons chaque dimanche pour célébrer l'Eucharistie. Nous reconnaissons en Jésus le Pain rompu pour un monde nouveau, un monde dans lequel tous les hommes deviennent des frères. Supplions l'Esprit Saint, le défenseur, afin qu'il nous apprenne à vivre et à aimer comme le Christ.

Patrice RÉTY
Diacre permanent
14 mai 2023

Doyenné des 4 évangélistes
en Pays montcellien
16 rue Blanqui
71300 Montceau-les-Mines

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Homélie 5e dimanche de Pâques  Année A  dimanche 7 mai 2023

Église Notre Dame. Montceau-les-Mines.
Évangile de Jean ((Jn 14/1-12)
Peinture - Bernadette Lopez

www.evangile-et-peinture.org / www.bernalopez.org

Le texte de l’Évangile

De tout temps, les êtres humains ont voulu voir Dieu, ils ont voulu voir l'invisible - qui est esprit, le voir avec les yeux du corps et... ce n'est pas possible, et c'est très frustrant. Cela provoque parfois des réactions bien connues: "Je ne crois qu'à ce que je vois !" Nous nous méfions de ce que nous voyons pas, de ce qui est "spirituel", de ce que nous ne pouvons pas toucher, de ce qui nous dépasse, de ce qui est trop grand trop fort pour nous et de tout ce que l'imagination peut inventer, des interprétations ou conclusions hâtives de ce qu'on ne peut expliquer....

 L'apôtre Jean a bien compris cela. C'est pourquoi il écrit au début de son Évangile: "Nul n'a jamais vu Dieu; le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître" Jn 1/19. Dans une de ses lettres il écrit: "Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de vie... nous vous l'annonçons". 1 Jn 1/1-3

Notre foi repose donc sur la parole de témoins, la parole de ceux qui ont vu, touché, écouté Jésus. Jésus qui lui-même est venu nous dire qui est Dieu à travers sa vie, ses paroles et ses actes.

Nous ne voyons pas Dieu, mais les Apôtres ont vu Jésus qui est le Fils de Dieu, parfaite image de Dieu, Dieu lui-même, Dieu fait homme. Voilà pourquoi St Jean insiste et rapporte de Jésus ces paroles étonnantes: "Je suis le chemin, la vérité et la vie... personne ne va vers le Père sans passer par moi." Paroles qu'aucun autre être humain n'a pu oser dire, ni même imaginer ! C'est difficile à comprendre pour les disciples, et pour nous aussi. L'apôtre Philippe insiste: " Seigneur, montre-nous le Père, cela nous suffit !" Jésus répond: " Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Croyez-moi, je suis dans le Père et le Père est en moi."

 Ainsi pour connaître Dieu, il nous faut croire au témoignage des apôtres qui nous nous ont laissé la Bonne Nouvelle de l'Évangile, pour regarder Jésus, ce qu'il dit, ce qu'il fait, ce qu'il nous demande de faire, et, peu à peu, l'image du Dieu invisible devient visible à notre esprit.

Autrement dit : si nous nous contentons d'imaginer Dieu sans nous référer à Jésus-Christ, il y a de fortes chances que nous fabriquions une idole, c'est à dire un dieu à notre mesure, à la mesure de notre imagination, à qui nous prêtons des façons de penser et d'agir au gré des événements que nous interprétons. Certains propos de l'Ancien Testament nous parlent d'un Dieu tout puissant qui fracasse les montagnes, part en guerre, s'irrite, se met en colère, frappe, agit directement sur la conduite de l'humanité...  Or, quand Dieu se fait homme en Jésus, il est tout petit comme le bébé de Bethléem, il pleure, crie, demande de la tendresse. Quand Dieu se fait homme, il se fatigue sur nos routes, il a besoin de se reposer, de s'asseoir, de boire et de manger, de dormir. Il Ne renverse pas l'ordre des choses, ne renvoie pas chez lui l'occupant romain. Il se laisse crucifier comme un misérable. Ceci est déconcertant. Voilà pourquoi c'est difficile de croire en ce Dieu-là. Car sa toute-puissance et sa force ne s'imposent pas, ce sont celles de l'amour, de la petitesse, de l'humilité, du service.

Si, dans l'Ancien Testament, il y a cette image d'un Dieu "terrible", il y a aussi celle d'un Dieu qui est père et mère à la fois, qui prend soin de son peuple "comme une mère caresse son enfant tout contre sa joue" Osée 11/4.  Dieu, dans la parole des prophètes, ne demande pas des sacrifices et des cérémonies somptueuses, il demande que nous nous occupions les uns des autres : rompre les chaines injustes, venir en aide à la veuve et aux orphelins, secourir le malheureux sans abri, libérer les opprimés, établir la justice.

Avec Jésus, Dieu s'agenouille devant l'homme pour lui laver les pieds, comme au soir du Jeudi Saint. Et Jésus dit: "Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais, il en fera même de plus grandes puisque je pars vers le Père." Jésus nous a laissé un seul commandement : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés". Les plus grandes spiritualités ne valent rien lorsqu'elles ne sont pas incarnées dans le service et l'amour des autres. Au-delà même des appartenances religieuses: celui qui aime vraiment les autres fait la volonté de Dieu, il honore Dieu, il adore Dieu en esprit et vérité. Celui qu'on appelle " le bon samaritain " n'était pas un juif, mais un païen aux yeux des juifs, un incroyant, mais c'est lui qui a fait ce qu'il fallait faire à l'homme tombé aux mains des brigands, pas le prêtre, pas le lévite. Croire en Jésus, faire les œuvres de Dieu, c'est rompre les chaînes, libérer les esclaves, donner à manger et à boire à ceux qui ont faim et soif, accueillir les étrangers, visiter les malades et les prisonniers. C'est là-dessus que chacun de nous sera jugé. C'est là-dessus que nous nous montrons chrétiens, lumière du monde sel de la terre et levain dans la pâte.

En voyant quelqu’un vivre de cet amour-là,  c'est Jésus que nous voyons agir aujourd'hui et c'est à Dieu que nous rendons un culte. St Jean écrira: "Celui qui prétend aimer Dieu qu'il ne voit pas alors qu'il n'aime pas son frère qu'il voit, est un menteur."  1 Jn 4/20

Ainsi, les yeux du cœur voient plus clair que les yeux du corps quand nous nous occupons les uns des autres avec amour. Comme le dit si bien Saint-Exupéry; "on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux."

Nous avons donc à libérer les victimes de tous les esclaves d'aujourd'hui et ils sont nombreux. Nous avons aussi à comprendre que nous-mêmes nous sommes esclaves du péché quand nous ne voyons pas que ce qui est premier dans nos vies, c'est le SERVICE et non la gloire personnelle, non l'égoïsme, l'orgueil, la volonté de puissance, le pouvoir et l'argent. C'est toujours en regardant Jésus serviteur que nous voyons Dieu et que nous vivons Dieu. C'est toujours en faisant comme lui et avec lui, avec la force de l'Esprit que nous sommes ses témoins aujourd'hui et que nous donnons à voir Dieu.

           "Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais." Jean 14/12

 

Jean-François ARNOUX
Prêtre
7 mai 2023

Doyenné des 4 évangélistes
en Pays montcellien
16 rue Blanqui
71300 Montceau-les-Mines

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Homélie 2e dimanche de Pâques  Année A
Dimanche de la Miséricorde

Les textes

 

En ce 2ème dimanche de Pâques, nous sommes invités à tourner notre regard et notre cœur vers la divine miséricorde qui est en Jésus. Nous nous rappelons que cette fête a été créée par le pape Jean-Paul II le 30 avril 2000.

Voilà qu'au jour de Pâques, Jésus ressuscité les rejoint. Il aurait pu leur reprocher leur abandon et leur refus de croire. En fait, c'est un message de paix qu'il leur adresse : "La paix soit avec vous" leur dit-il. Cette paix, c'est le pardon, la miséricorde, la joie retrouvée. Le Christ ressuscité nous ouvre un chemin d'espérance, même dans les situations qui peuvent nous paraître les plus désespérées. Nous y trouvons 3 fois le mot Paix, Jésus insiste. L'Évangile de ce dimanche nous rapporte une chose encore plus incroyable : ces hommes qui avaient abandonné leur Maître reçoivent une mission : ils sont envoyés par celui-là même qu'ils ont trahi. Il aurait pu se dire qu'il ne pouvait pas compter sur eux, qu'ils ne sont pas fiables. Or voilà que, malgré leur trahison, il leur redit toute sa confiance. Il va même jusqu'à leur confier le ministère du pardon. Tout au long des siècles, nous voyons bien que les grands témoins de la foi ont été des pécheurs pardonnés. La vraie miséricorde ne connait pas de méfiance. Elle espère contre toute espérance.

Ce message de paix, nous devons l'accueillir et en témoigner dans notre monde d'aujourd'hui. Mais l'actualité nous ramène à des conflits douloureux qui n'en finissent pas. Un peu partout dans le monde. Alors, on se dit : "Il faudra bien qu'un jour, tout cela s'arrête !" Nous chrétiens, nous savons que toutes ces œuvres de mort sont contraires au message de Pâques. Par sa résurrection, le Christ nous ouvre un chemin nouveau. Il nous donne accès à davantage de vie. Avec lui, nous ne pouvons plus vivre comme avant. Sur la croix, il a pardonné, il a fait miséricorde ; et il compte sur nous pour que nous fassions de même. Nous ne pouvons être ses disciples que si nous acceptons de faire des gestes de paix et de réconciliation auprès de ceux qui nous entourent. Dans certains cas, cela peut être difficile, surtout quand on a été douloureusement blessé. Alors, nous remettons tout cela entre les mains du Seigneur et nous lui demandons "d'accueillir notre désir de pardon." C'était la prière de parents devant le cercueil de leur fille morte de mort violente.

Cette rancune et cette haine qui nous habitent souvent et qui nous font souffrir, nous sommes invités à les déposer au pied de la croix du Christ. Il veut nous en libérer. Le problème, c'est que bien souvent, nous ne voulons pas "lâcher le morceau". Alors, nous continuons à souffrir et à nous faire souffrir les uns les autres. Nous refusons cette paix que le Seigneur veut pour nous et pour notre monde. Mais là où le péché a abondé, la miséricorde a surabondé. Rien ne peut empêcher le Christ de vouloir nous libérer.

 L'Évangile nous raconte aussi les difficultés de Thomas. Saint Thomas ! Parfois nous le considérons comme un apôtre de seconde zone, comme celui qui manque de foi ! Quelle erreur ! Ce n’est pas qu’il manque de foi, car il croit vraiment que Jésus est Fils de Dieu, mais il a besoin d’expérimenter ce qu’il croit.  Nous avons souvent tendance à sourire de son incrédulité. Mais il y a une chose que nous devons savoir : Thomas est surnommé "Didyme" ce qui signifie "Jumeau". Nous comprenons alors qu'il est bien notre jumeau cet homme qui ne veut pas être naïf et qui cherche à vérifier ce qu'on lui raconte. Qui de nous peut se vanter de n'avoir jamais eu de doute par rapport à tel ou tel aspect de la foi ? Qui de nous ne s'est jamais posé de question sur les affirmations concernant la résurrection du Christ ou la résurrection de la chair ?
    Oui, comme Thomas, nous cherchons des preuves et nous voudrions voir avant de croire. Puissions-nous avoir la simplicité et la vérité de Thomas pour oser chercher les réponses qui manque à notre foi, pour qu’elle ne soit pas une douce illusion, mais qu’au contraire , elle soit réelle et concrète nous permettant ainsi d’aller jusqu’au bout de notre adhésion au Seigneur Jésus Christ.

La miséricorde

Miséricorde = Pitié par laquelle on pardonne au coupable.(W)
Accorder son pardon à = absoudre, acquitter, amnistier, faire grâce, gracier.

Pardonner ne signifie pas excuser !
Les diverses traditions chrétiennes sont unanimes à considérer que le pardon n'est pas l'oubli : pardonner, c'est remettre la dette sans oublier l'offense, c'est faire mémoire d'une offense délestée de sa dette. En ce sens, le devoir de mémoire est consubstantiel (inséparable) au pardon.
Pourquoi le pardon libère ?
Afin de recevoir le pardon de nos péchés, nous devons pardonner aux autres. Pardonner aux autres nous permet de surmonter la colère, l'amertume ou le désir de vengeance. Le pardon peut guérir des blessures spirituelles et apporter la paix et l'amour que seul Dieu peut donner.
Est-ce bon de pardonner ?
Lorsqu'il s'agit d'un acte grave, pardonner permet souvent de clore des années de douleurs. Car accorder son pardon ne signifie pas forcément se réconcilier ! C'est surtout le meilleur moyen pour reprendre le contrôle de sa vie et ne plus se considérer comme une victime.
Pardonner est une question de choix personnel, on ne le fait pas pour faire plaisir à quelqu'un, on le fait pour soi.... et pour l’autre !

 

Patrice RÉTY
Diacre permanent
16 avril 2023

Doyenné des 4 évangélistes
en Pays montcellien
16 rue Blanqui
71300 Montceau-les-Mines

 

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