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Paroisses du doyenné des quatre Évangélistes en pays montcellien

1er mai / Fête de St Joseph Artisan / Fête du travail

Époux de la Vierge Marie (1er siècle) (Nominis)

Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel.

Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l’œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.

Pie XII a institué en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.
Pie XII est placé sous la protection et l'intercession de Saint Joseph auprès du Seigneur. La phrase 'tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église' rappelle, en même temps que la présence de saint Joseph (Patron de l'Église universelle), la protection du Ciel envers l'Église.

 

 

St Joseph, chanté par Jean Claude GIANADDA

 

 

 

 

 

 

Prière à St Joseph, en ce jour de mémoire de saint Joseph, travailleur : 

 

 

 

Je vous salue, Joseph, 
Vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse, est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, 
priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, 
et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.

Amen

Mémoire de saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes. C'est pour cela qu'il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.

Martyrologe romain

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Diocèse de Chartres / Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

A cette occasion, nous vous proposons de retrouver l’homélie du pape François pour la fête de St Joseph travailleur du 1er mai 2013 (traduction de la catéchèse en italien du pape François).

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, en ce premier mai, nous célébrons saint Joseph travailleur et nous entrons dans le mois traditionnellement consacré à la Vierge Marie. Pendant cette rencontre, je voudrais donc m’arrêter sur ces deux figures si importantes dans la vie de Jésus, dans celle de l’Église et dans la nôtre avec deux brèves réflexions : la première sur le travail, la seconde sur la contemplation de Jésus.

Dignité et importance du travail

Dans son Évangile, à un des moments où Jésus retourne dans son pays, à Nazareth, et où il parle dans la synagogue, saint Matthieu souligne l’étonnement de ses compatriotes devant sa sagesse, et la question qu’ils se posent : « Celui-là n’est-il pas le fils du charpentier ? » (13, 55). Jésus entre dans notre histoire, il vient au milieu de nous, il naît de la Vierge Marie par l’opération de Dieu, mais avec la présence de saint Joseph, son père légal qui veille sur lui et lui enseigne même son travail. Jésus naît et vit dans une famille, dans la Sainte Famille, apprenant de saint Joseph le métier de charpentier, dans l’atelier de Nazareth, partageant avec lui l’effort, la fatigue, la satisfaction et même les difficultés quotidiennes.

Ceci nous rappelle la dignité et l’importance du travail. Le livre de la Genèse raconte que Dieu a créé l’homme et la femme en leur confiant la tâche de remplir la terre et de la soumettre, ce qui ne signifie pas l’exploiter, mais la cultiver et la préserver, en prendre soin par leur propre labeur (cf. Gn 1, 28 ; 2, 15). Le travail fait partie du plan d’amour de Dieu ; nous sommes appelés à cultiver et à préserver tous les biens de la création et c’est ainsi que nous participons à l’œuvre de la création ! Le travail est un élément fondamental pour la dignité d’une personne.

Pour le dire de manière imagée, le travail nous « oint » de dignité, nous remplit de dignité ; il nous rend semblables à Dieu qui a travaillé, et qui travaille, qui est toujours à l’œuvre (cf. Gn 5, 17) ; il donne la capacité de pourvoir à ses propres besoins, à ceux de sa famille, de contribuer à la croissance de sa nation. Et je pense ici aux difficultés que rencontre, dans  un certain nombre de pays, le monde du travail et de l’entreprise ; je pense à tous ceux, et ce ne sont pas seulement les jeunes, qui sont au chômage, très souvent à cause d’une conception économiste de la société qui recherche un profit égoïste, sans tenir compte des paramètres de la justice sociale.

Je désire adresser à tous une invitation à la solidarité, et aux responsables de la « res publica » un encouragement à ne rien épargner pour donner un nouvel élan à l’emploi ; cela signifie se préoccuper de la dignité de la personne ; mais surtout, je voudrais vous dire de ne pas perdre espoir ; saint Joseph aussi a connu des moments difficiles, mais il n’a pas perdu confiance et il a su les surmonter, certain que Dieu ne nous abandonne pas.

Et je voudrais aussi m’adresser en particulier à vous, les jeunes, les garçons et les filles : engagez-vous dans votre devoir quotidien, à vos études, dans votre travail, dans vos relations amicales, dans le souci des autres ; votre avenir dépend aussi de la manière dont vous savez vivre ces années précieuses de votre vie. N’ayez pas peur de l’engagement, du sacrifice et regardez sans peur vers l’avenir ; entretenez l’espérance ; il y a toujours une lumière à l’horizon.

J’ajoute un mot sur une autre situation particulière de travail qui me préoccupe : je veux parler de ce que nous pourrions appeler le « travail d’esclave », le travail qui rend esclave. Tant de personnes, dans le monde, sont victimes de cette forme d’esclavage, où c’est la personne qui sert le travail, alors que ce devrait être le travail qui offre un service aux personnes, leur permettant de garder leur dignité. Je demande à tous les frères et sœurs dans la foi, et à tous les hommes et femmes de bonne volonté de faire un choix décisif contre la traite des personnes, qui englobe aussi le « travail d’esclave ».

La contemplation de Jésus

J’aborde maintenant ma seconde réflexion : dans le silence de son activité quotidienne, saint Joseph avait, avec Marie, le même et unique centre d’attention : Jésus. Pleins de zèle et de tendresse, ils accompagnent et protègent la croissance du Fils de Dieu fait homme pour nous, réfléchissant sur tout ce qui se passait. Dans les Évangiles, saint Luc souligne deux fois l’attitude de Marie, qui est aussi celle de Joseph : « Elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » (2, 19 ; 51). Pour écouter le Seigneur, il faut apprendre à le contempler, à percevoir sa présence constante dans notre vie ; il faut s’arrêter pour dialoguer avec lui, lui donner de la place par la prière.

Chacun de nous, et vous aussi les jeunes, les garçons et les filles, si nombreux ce matin, nous devrions nous demander : quelle place est-ce que je donne au Seigneur ? Est-ce que je m’arrête pour dialoguer avec lui ? Depuis notre enfance, nos parents nous ont habitués à commencer et à finir la journée par une prière, pour nous apprendre à sentir que l’amitié et l’amour de Dieu nous accompagnent. Souvenons-nous plus souvent du Seigneur au cours de nos journées ! Et en ce mois de mai, je voudrais rappeler l’importance et la beauté de la prière du chapelet. Lorsque nous récitons le « Je vous salue, Marie », nous sommes amenés à contempler les mystères de Jésus, c’est-à-dire à réfléchir sur les moments importants de sa vie, pour que, comme pour Marie et pour saint Joseph, il soit au centre de nos pensées, de nos attentions et de nos actions.

Ce serait beau si, en particulier en ce mois de mai, on récitait ensemble en famille, entre amis, dans la paroisse, le chapelet ou une autre prière à Jésus et à la Vierge Marie ! La prière dite ensemble est un moment précieux qui affermit encore davantage la vie de famille, l’amitié. Apprenons à prier plus souvent en famille et comme une famille !

Chers frères et sœurs, demandons à saint Joseph et à la Vierge Marie de nous enseigner à être fidèles à nos engagements quotidiens, à vivre notre foi dans nos activités de chaque jour et donner plus de place au Seigneur dans notre vie, à nous arrêter pour contempler son visage. Merci.

 

01/05 /14 Charles Vaugirard, l'une des plumes du nouveau partenaire d'Aleteia, Les Cahiers Libres, revient sur la sanctification du travail.

Aujourd’hui, 1er mai, notre pays s’arrête pour célébrer la fête du Travail. En souvenir de toutes les luttes sociales, et plus particulièrement de la répression sanglante de la grève du 1er mai 1886 aux Etats-unis, cette journée est fériée et les syndicats font leur traditionnel défilé.

L’Eglise participe aussi à cette journée. En 1955, le pape Pie XII a institué le 1er mai la fête de Saint Joseph artisan. Il s’agit d’une fête spécifique : une fête du travail sanctifiée, construite autour d’un des aspects de Saint Joseph : son activité professionnelle. Ainsi, Saint Joseph fait partie des quelques saints à avoir deux fêtes : le 19 mars, qui est sa fête principale, et le 1er mai où nous sommes invités à contempler le travailleur Joseph.
La fête de Saint Joseph artisan est riche de significations. Elle nous présente Joseph comme modèle du travailleur. Elle nous dit aussi que le Christ a voulu partager tous les aspects de notre vie humaine : il a vécu dans une famille, il a appris à travailler avec son père.

Mais Joseph n’est pas n’importe quel travailleur. Il n’est pas une référence comme a pu l’être le Stakhanov de la propagande soviétique. Stakhanov était l’icône de la performance au travail : le plus rapide, le plus fort, celui qui se surpasse et dépasse tous les autres. Ce « stakhanovisme » soviétique est toujours en cours aujourd’hui, et pas seulement dans les derniers pays communistes : le culte de la compétitivité, les objectifs surhumains, mais aussi l’idolâtrie de la carrière, d’une réussite professionnelle toujours plus haute sont très présents dans le monde du travail. Et cela se traduit par le stress, les interminables heures supplémentaires pas toujours payées. Les conséquences de ce mode de vie professionnel sont souvent négatives : familles délaissées, absence des parents auprès des enfants, dégâts sur la santé comme les burn out, AVC, dépressions etc… Une carrière professionnelle mérite-t-elle de pareils sacrifices ? L’idolâtrie du travail est l’antithèse de la sanctification du travail tel que l’exemple de Saint Joseph nous le montre.

L’Evangile dit peu de choses sur lui, et lui-même ne dit rien. Ce que nous devinons aisément est qu’il a fait son travail, normalement, sans course effrénée au succès, sans appât du gain. Dieu lui a fait confiance pour accueillir et élever Jésus. Joseph est un travailleur ordinaire, un « bon père de famille » tout ce qu’il y a de plus simple. Il a élevé Jésus, lui a appris son métier. Leur existence était tranquille, pas spécialement riche mais pas forcément pauvre, il travaillait pour subvenir aux besoins de sa famille et il vivait avec elle, sans la délaisser. Et quoi de plus beau ? Ce modèle est paisible, accessible à tous. Nous sommes très loin du culte de la performance de nos temps modernes.

Saint Jean-Paul II, dans son exhortation apostolique Redemptoris custos, nous présente la figure de Saint Joseph et l’idée de sanctification du travail : « Celui qui était appelé le « fils du charpentier » avait appris le travail de son « père » putatif. Si, dans l’ordre du salut et de la sainteté, la Famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de Jésus aux côtés de Joseph le charpentier. A notre époque l’Eglise a mis cela en relief, entre autres, par la mémoire liturgique de saint Joseph Artisan, fixée au ter mai. Le travail humain, en particulier le travail manuel, prend un accent spécial dans l’Evangile. Il est entré dans le mystère de l’Incarnation en même temps que l’humanité du Fils de Dieu, de même aussi qu’il a été racheté d’une manière particulière. Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption.

Dans la croissance humaine de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce », une vertu eut une part importante: la conscience professionnelle, le travail étant « un bien de l’homme » qui « transforme la nature » et rend l’homme « en un certain sens plus homme1 ». L’importance du travail dans la vie de l’homme demande qu’on en connaisse et qu’on en assimile les éléments afin « d’aider tous les hommes à s’avancer grâce à lui vers Dieu, Créateur et Rédempteur, à participer à son plan de salut sur l’homme et le monde, et à approfondir dans leur vie l’amitié avec le Christ, en participant par la foi de manière vivante à sa triple mission de prêtre, de prophète et de roi2 ».  Il s’agit en définitive de la sanctification de la vie quotidienne, à laquelle chacun doit s’efforcer en fonction de son état et qui peut être proposée selon un modèle accessible à tous : « Saint Joseph est le modèle des humbles, que le christianisme élève vers de grands destins; il est la preuve que, pour être de bons et authentiques disciples du Christ, il n’y a pas besoin de «grandes choses»: il faut seulement des vertus communes, humaines, simples, mais vraies et authentiques ((PAUL VI, Allocution du 19 mars 1969))».

Puisse Saint Joseph nous servir d’exemple pour que nous ayons un rapport juste avec notre travail.

Bon 1er Mai ! 

 

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